47°20'48.4"N 0°43'19.6"E

Campus urbain

Le projet de création d’un pôle d’étude supérieur intervient sur un site scolaire déjà occupé par plusieurs établissements. Ces derniers ayant été implantés successivement sans logique d’ensemble, la réflexion architecturale sur le projet s’accompagne d’une réponse urbaine et environnementale à l’organisation du site. Des espaces végétalisés perméables et des terrains de sport sont notamment proposés autour d’un axe vert piéton qui repense la distribution de l’ensemble des bâtiments. Les mobilités douces sont privilégiées afin de limiter l’utilisation de l’automobile.

Intégrer le campus au tissu urbain.

Urbanisée de manière discontinue depuis la fin des années 1980, l’ancienne parcelle agricole bordant le parc de la Branchoire est un site hétéroclite. A l’échelle du quartier, les immeubles côtoient les pavillons et les édifices scolaires jouxtent la zone artisanale Jean Perrin. Cet aspect composite s’étend à la parcelle occupée par le groupe scolaire. Pensés comme des édifices autonomes, chacun des bâtiments s’implante selon sa propre logique et propose une écriture architecturale spécifique. Considérés comme des entre-deux, les espaces laissés libres par les constructions sont des espaces résiduels qui manquent de structure et d’usage.
Localisation
Chambray-lès-tours
Programme
Pôle d'enseignement supérieur
Client
OGEC SFDA
Surface
2000 m2
Statut
En développement
Budget
n/c
Equipe
hethos ( ESQ ... )
L’intégration du campus au tissu urbain est un acte fondateur du projet. Le modèle d’un campus citadin irrigué par la ville est vu comme une solution durable, profitable aux étudiants qui y trouveront plus de dynamisme et un accès quotidien facilité. Ce modèle est également bénéfique au groupe scolaire qui pourra toucher un public plus large.
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Le raccordement du campus à la ville de Chambray-lès-Tours, à son réseau cyclable, à son futur tramway, ou encore la limitation de l’offre en stationnement sont donc des enjeux capitaux du projet urbain. L’aménagement propose notamment la création d'un axe ludique et végétalisé connectant les différents pôles d'enseignement du site. Cette circulation douce, réservée aux piétons, limite l'imperméabilisation des sols tout en proposant de nouvelles fonctions qui varient selon leur localisation ou les usagers ciblés.
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La conception du pôle d'enseignement supérieur aspire à une continuité avec l’aménagement urbain proposé. Plutôt que de proposer un alignement de salles ponctué d’un hall d’entrée, le projet préfère articuler des blocs programmatiques. Spécifiques à une formation, ces blocs génèrent des espaces d’entre-deux dédiés au travail collaboratif. L’espacement entre ces pôles permet également d’envisager une circulation souple en prolongement des aménagements du campus.
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Le questionnement du programme sur sa capacité à créer des pôles d'enseignement est alors essentiel à la création d'un bâtiment urbain. Si la surface et les besoins définis sont préservés, un travail est mené sur son organisation et sur les volumes nécessaires à chaque fonction. Le décalage des blocs programmatiques les uns par rapport aux autres offre un espace extérieur à chaque formation. Ces espaces sont végétalisés afin de favoriser le rétention des eaux pluviales.
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L’agencement des blocs répond à la fois à une volonté de placer les espaces d’atelier au rez-de-chaussée pour dynamiser les espaces publiques mais aussi par une nécessité de répondre à l'environnement bâti. Le bâtiment propose ainsi un angle urbain marqué ainsi que des volumétrie basses en vis-à-vis des constructions voisines pour préserver leur apports solaires. Le décalage des blocs programmatiques les uns par rapport aux autres offre un espace extérieur végétalisé et perméable à chaque formation.
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