47°20'29.9"N 0°43'23.1"E

La Halle trente-sept

Le projet de la halle trente-sept est une réponse ponctuelle aux enjeux d’un développement urbain basé sur une politique de zoning. Optimisant le parking d’un magasin de bricolage sous-exploité, le nouveau bâtiment accueille un programme mixte et propose une typologie hybride en opposition à la mono-fonctionnalité et la juxtaposition brutale des zones qui caractérisent cette partie du territoire métropolitain. La végétalisation et l’amélioration de la perméabilité des sols est également au coeur de l’intervention.

Connecter des tissus urbains hétéroclites.

Le territoire sur lequel s’implante le projet et caractérisé par une grande sectorisation des fonctions, résultant d’une politique urbaine de zoning. Les zones pavillonnaires, industrielles et d’habitats collectifs sont en effet juxtaposées et sont hermétiques les unes par rapport aux autres. Les bâtiments qui les constituent sont caractéristiques de leurs fonctions et ne construisent aucune complémentarité. Le projet propose une nouvelle typologie hybride qui s’inspire à la fois des emprise artisanales mais également des volumes pavillonnaires voisins.

Localisation

Chambray-lès-Tours (37)

Programme

Mixte

Client

Privé

Surface

1.200m2

Statut

En développement

Budget

1,5m€

Equipe

hethos . ESQ

Cette hybridation des modèles ne se limite pas à la volumétrie du bâtiment mais s’étend à sa programmation. Si le rez-de-chaussée est occupé par des activités commerciales typiques de la zone artisanale, l’arrivée du tramway à proximité permet d’envisager des activités de bureaux au premier étage. Le volume sous toiture accueille un restaurant, fonction complémentaire des milliers de mètres carrés d’activité de la zone. La création d’une programmation mixte est garante d’une offre plus riche pour la zone artisanale et limite les déplacements nécessaires pour se restaurer mais génère surtout une interaction avec les logements situés à proximité.

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La volumétrie allongée du bâtiment s’explique par une recherche de modularité : cette typologie est en effet jugée plus facile à diviser en petites cellule et facilite la mutation de la structure. Un travail est également mené sur le profil de la construction dans le but d'optimiser le volume qui est habituellement proposé pour ce type d'édifice. L'étage, qui pourra accueillir une mezzanine est ainsi réduit puisque cet aménagement ne nécessite pas de répliquer la surface du rez-de-chaussée.

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Si la création de mixité et la recherche de modularité suit une logique environnementale, elle ne se limite pas aux surfaces bâties. Comme la plupart des zones artisanales, la plus grande partie des sols sont destinés aux stationnements et sont par conséquent intégralement imperméabilisés. La végétalisation du parking et la création de noues permettront une meilleure infiltration des eaux pluviales et limiteront l’effet de l’ilot de chaleur actuel.

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La modularité du bâtiment est permise par l’utilisation d’une structure simple et répétitive. Les portiques en acier sont ainsi implantés tous les quatre mètres et permettent d’envisager une grande variété de divisions. L’escalier central qui permet la distribution verticale de l’édifice est le seul point fixe du projet. Ce noyau abrite également les éléments techniques partagés.

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Le parvis dessiné le long de la rue principale de la zone artisanale est une invitation à utiliser les mobilités douces. L’arrivée d’une future ligne de tramway nécessite en effet de repenser l’accès à ces espaces commerciaux, habituellement implantés au coeur des zones de stationnements. Ce parvis propose ainsi des stationnement deux-roues identifiées et sécurisées.

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